Première :
Le projet Première, la scène au service du vivre-ensemble, est un projet culturel et interculturel dont le but est de susciter la coopération artistique tout au long d’un parcours interdisciplinaire constitué de cours de langue française, d’ateliers théâtraux et d’échanges.
La finalité du projet est ainsi de rendre compte de la situation socioculturelle existant au sein de la favela de Vidigal, et permettre l’émergence d’un vivre-ensemble, entre d’une part les brésiliens locaux de la comunidade, et d’autre part les étrangers, natifs français et habitants temporaires de Vidigal.
SPORT PLAYS MIXED
Sport Plays Mixed est un projet porté par l’association Passe-Sport et organisé en collaboration avec l’AEMSO et l‘ANESTAPS.
Basé sur les principes de l’éducation informelle et populaire, SPORT PLAYS MIXED est un projet social, éducatif et sportif qui milite pour la mixité et l’égalité entre les filles et les garçons dans le sport et dans la société en général. SPORT PLAYS MIXED, s’étendra sur 7 jours, du 27 septembre au 4 octobre 2015 sur le campus de l’Université Paris-Sud, Orsay (91), au sein des locaux de l’UFR STAPS et du SUAPS.
LES JEUX DANS LES YEUX
Les Jeux dans les Yeux est un projet de film documentaire de Julien Fiorentino et Aymeric François dont l’objectif est de suivre Les Jeux Olympiques à Rio de Janeiro vus par un carioca devenu aveugle.
En tant qu’ancien professeur, Robson est révolté par le manque de moyens accordés à l’éducation publique et solidaire du mouvement de contestation sociale lancé par les professeurs de Rio dès juin 2013. En tant qu’ancien éducateur à la communidade du Morro dos Maquacos, une favela de la zone nord pacifiée en 2013 par l’UPP, Robson est convaincu de la nécessité de politiques d’insertion et de mixité sociale.
En tant que carioca da gema, carioca de naissance, revendiquant la plupart des stéréotypes dont sont gratifiés les habitants de la "cidade maravilhosa", Robson est notre guide dans la ville universelle. Car ne nous y trompons pas : c’est bien nous qui avons besoin de lui, et non l’inverse. C’est lui le compagnon idéal, le guide alternatif, celui qui donne à voir ce que nous n’entendons pas, celui qui montre ce que nous ne voyons plus. Surtout Robson, c’est une sacrée « gueule », un personnage, uma figura comme on dit à Rio : un accent carioca à couper au couteau, un visage marqué par la vie, des yeux gris acier qui vous sondent l’âme, et ce sourire, cette joie de vivre qu’il s’agit de porter haut et fort, afin de tenir le coup.