Rendre la recherche, les bonnes pratiques, les activités d'apprentissage et les évènements sur le dialogue interculturel dans la région euro-méditerranéenne accessibles à tous.

 

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Les stratégies de communication doivent être repensées et améliorées pour devenir plus percutantes et efficaces afin de répondre aux évolutions de la réalité sociale interculturelle de la région euro-méditerranéenne d'aujourd'hui et du monde en général. Dans cet esprit, les réseaux nationaux de la Fondation Anna Lindh ont entrepris de renforcer les capacités de communication des membres du réseau national pour leur permettre d'ouvrir et de développer un dialogue constructif, inclusif et approfondi sur le fait que «l'autre» est un réfugié, un migrant, un Arabe ou un musulman dans leurs sociétés respectives.

Le projet visait donc à promouvoir des reportages médiatiques de meilleure qualité et à explorer les moyens de transmettre plus efficacement le message à ceux qui sont inquiets et qui refusent ou craignent «l'altérité». Ceci dans le but de lutter contre la xénophobie et de nourrir le dialogue et la cohésion sociale en Europe et en Méditerranée.

Tout au long du projet, 116 membres du réseau de la Fondation Anna Lindh de 6 pays européens participant au projet ont suivi une série de 3 à 5 sessions de formation sur la production vidéo, le montage, les sous-titres, la conception d'infographies et sur le journalisme de données.

Au cours du projet, un document de stratégie de communication a été publié, résumant les connaissances disponibles sur les perceptions du public et sur les reportages médiatiques traitant de «l'autre» dans chacun des 6 contextes nationaux, ceci permettant de tirer des conclusions et des recommandations pour les futures stratégies de communication.

La réunion d'apprentissage et de partage a eu lieu dans la ville d'Olomouc, en République tchèque, début septembre. 56 participants, formateurs et facilitateurs de 9 pays se sont réunis pendant 4 jours pour s'appuyer sur les événements de formation nationaux précédents, explorant des moyens efficaces de coopérer avec les médias traditionnels. Recherchant également  les moyens d’atteindre un public plus large et nouveau par les médias sociaux, les moyens d’appliquer des compétences en communication non violente (Non-Violent Communication-NVC) pour débattre de la question avec le public.

Les médias et militants sociaux d'Afrique du Nord ont enrichi la réunion avec leur propres descriptions des «autres» dans les sociétés tunisienne et marocaine. Le rapport sur les tendances interculturelles de la FAL a été présenté par l'un de ses coauteurs.

Le projet a été dirigé par le réseau national de la République Tchèque, tandis que les participants comprenaient des personnes venues de Lituanie, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Slovénie, Tunisie et Maroc comme partenaires du projet.